L'ensoi du pour soi (photos et vidéo) 1993

Adaptation de l’Azote de René de Obaldia

Première pièce du Théâtr’ado, com­men­cée à trois acteurs puis conti­nuée à qua­tre et ter­mi­née à cinq . . .

"L’azote c’est l’en-soi du pour-soi de la cons­cience du sol­dat quand il est au garde-à-soi. Voilà ce que c’est l’azote".

C’est aussi une vieille « mère » qui ne rajeu­nit plus et radote quel­que peu. Émoussez son sens cri­ti­que . . . Il s’évanouit devant « Casimir », le fils épanoui, mili­taire accom­pli, véri­ta­ble chan­tre de guerre, taré comme ils peu­vent l’être.

Pour le repos du guer­rier, invi­tez « Justine » qui vit sa vie et la vivra sans doute mieux ailleurs. Ajoutez une bonne mesure de « bonne » pour la contre-mesure. Saupoudrez, pour rele­ver, d’un zeste de « Mahut », dou­blure de mili­taire. Décorez avec un ou deux mous­ti­ques. A ser­vir et consom­mer chaud !


L’en soi du pour soi 1993 IMG/flv/azote.avi.flv
L’en soi du pour soi ou l’Azote Théâtr’ado 1993

avec

Isabelle Riboulet Vanessa Sicard Laetitia Fayard Cécile Bayle Nicolas Massacrier puis Arnaud Rivaud

Diaporama

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Obaldia ou la désin­vol­ture.

Grand maî­tre de l’humour noir, Obaldia séduit par sa fan­tai­sie, sa verve, même si le tra­gi­que n’est pas tou­jours absent sous un ver­nis caus­ti­que de déri­sion.

De quoi atti­rer de jeu­nes ado­les­cents qui rêvent de brû­ler les étapes, de trans­gres­ser les inter­dits et qui s’impa­tien­tent de pla­cer leurs pas dans les tra­ces des grands ou, en tout cas, de pren­dre une place dans la vie.

Le texte de l’Azote existe : du pur vitriol contre l’armée ou, plus exac­te­ment, ses consé­quen­ces ; l’abê­tis­se­ment, l’endor­mis­se­ment cultu­rel, la mise à bas du sens cri­ti­que.

Tel qu’il existe, des ado­les­cents pou­vaient l’assu­mer dans sa ver­deur et sa cru­dité. Une des obli­ga­tions, libre­ment choi­sie, du Théâtr’enfant étant de se pro­duire devant un public d’enfants, il a fallu gom­mer les allu­sions ou les expan­sions de lan­gage trop ardues pour de jeu­nes spec­ta­teurs.

Tout en pré­ser­vant l’essen­tiel du rythme interne voulu par l’auteur, il a été néces­saire de scin­der les trois rôles pour faire appa­raî­tre deux per­son­na­ges sup­plé­men­tai­res. Travail de décou­page, de mon­tage qui garde à l’ensem­ble une cohé­rence ou en apporte une nou­velle comme dans le mon­tage ciné­ma­to­gra­phi­que.

Le jeu d’acteur est volon­tai­re­ment dirigé vers la déri­sion, la désin­vol­ture, le débor­de­ment et la déme­sure pour accen­tuer toute la force de la satire sociale. Fallait-il dater his­to­ri­que­ment l’époque et lui don­ner l’allure d’un pam­phlet de la guerre 14-18 ou 39-45 ou, plus cer­tai­ne­ment, la situer dans l’espace-temps d’hier et de demain sans oublier que l’azote man­que, même aujourd’hui, très près de chez nous ?

Enfin, par volonté, le Théâtr’enfant a tou­jours pré­féré la réa­lité d’un décor neu­tre et sobre, pro­pre à favo­ri­ser le délire ima­gi­na­tif du spec­ta­teur et lui éviter de se fixer sur un lieu, une époque qui ris­que­rait de ne pas adhé­rer à ses envies.



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